Stalking au Japon : le nombre de cas de violation de la loi est au plus haut

Société

Le nombre de cas de violation de la loi anti-stalking au Japon en 2023 a été de 1 081, soit une hausse de 51 par rapport à l’année précédente, selon l’Agence nationale de la police.

Le nombre de signalements a quant à lui augmenté de 3,7 % pour atteindre 19 843. Ce chiffre tourne autour des 20 000 depuis 2012.

Le stalker est un harceleur traquant une personne après avoir fait sur celle-ci une fixation maladive. Les cas sont nombreux sur l’Archipel.

La Loi anti-stalking est entrée en vigueur en novembre 2000, un an après l’affaire Okegawa dans la préfecture de Saitama en 1999, dans laquelle l’étudiante Ino Shiori avait été poignardée à mort après avoir été harcelée pendant des mois par un homme qu’elle avait brièvement fréquenté.

En mai 2021, un troisième amendement à cette loi a été adopté et est entré pleinement en vigueur en août. Cet amendement a été pris dans le contexte des nouvelles méthodes de harcèlement utilisant des dispositifs ultra-sophistiqués et Internet, et il permet de réglementer certains actes comme la fixation d’un dispositif GPS sur la voiture d’un tiers sans sa permission ou de faire un usage malveillant des applications pour obtenir des informations sur l’emplacement du smartphone d’une autre personne.

(Voir également notre article : Confessions d’une Japonaise victime de stalking)

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