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Les merveilles naturelles des parcs nationaux du Chûgoku et du Shikoku

Tourisme

Les parcs nationaux du Chûgoku et du Shikoku, deux régions du sud-ouest du Japon, proposent aux visiteurs une grande variété de paysages naturels. En photo, nous vous présentons parmi les plus magnifiques d’entre eux.

1/ Le parc national de Daisen-Oki (préfectures de Tottori, Shimane et Okayama)

  • Date de désignation en tant que parc national : 1 février 1936
  • Superficie : 35 353 hectares

Le coucher du soleil sur le rocher est semblable à une flamme géante qui illumine l’îlot de Rôsoku (« chandelle »). (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)
Le coucher du soleil sur le rocher est semblable à une flamme géante qui illumine l’îlot de Rôsoku (« chandelle »). (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)

Les alentours du mont Daisen (1 729 mètres) avaient déjà été désignés parc national en 1936. En 1963, la superficie a été considérablement agrandie, en rajoutant le mont Hiruzen, à la frontière avec la préfecture d’Okayama, ainsi que l’archipel d’Okinoshima, la péninsule de Shimane et le mont Sanbe (préf. Shimane), pour former le parc national de Daisen-Oki. Par la suite, une nouvelle expansion a intégré les monts Kenashi et Hôbutsu, dans la région de Daisen-Hiruzen, et le mont Mitoku et ses alentours. Ce parc national rengorge de merveilles, avec ses hautes montagnes, sa végétation très variée, sa côte accidentée le long de la mer du Japon, ses îles, et ses magnifiques temples et sanctuaires anciens.

À l’opposé du profil escarpé des faces nord et sud du mont Daisen, la silhouette vue de la ville de Yonago, à l’ouest, est tellement gracieuse qu’on l’appelle le « mont Fuji de Hôki » (Hôki Fuji). Des forêts de hêtres japonais couvrent les flancs à mi-pente. Plus haut, à partir d’environ 1 300 mètres d’altitude, on trouve des ifs japonais (Daisen kyaraboku), une essence à feuillage persistant qui est classée au patrimoine naturel du Japon.

On appelle depuis toujours les monts Daisen, Senjô et Mitoku les « trois pics de Hôki » qui était l’ancien nom de la province, et le site est considéré sacré par les pratiquants du Shugendô, un mouvement ascétique traditionnel influencé par le bouddhisme Vajrayana. Nageire-dô, un pavillon dans la falaise qui fait partie du temple Sanbutsu-ji, sur le mont Mitoku, est classé trésor national du Japon. Le chemin est périlleux pour l’atteindre.

La vue du mont Daisen à partir des ruines du château de Yonago, un site connu pour ses cerisiers en fleur. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)
La vue du mont Daisen à partir des ruines du château de Yonago, un site connu pour ses cerisiers en fleur. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)

Vue d’automne de la face sud du mont Daisen à partir de la ville de Kôfu. En premier plan, de la paille de riz qui sèche au soleil. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)
Vue d’automne de la face sud du mont Daisen à partir de la ville de Kôfu. En premier plan, de la paille de riz qui sèche au soleil. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)

En automne, les ifs japonais produisent des petites baies rouges. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)
En automne, les ifs japonais produisent des petites baies rouges. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)

C’est sur ce plateau volcanique, au pied du mont Senjô (616 mètres d’altitude), que l’armée de l’empereur Go-Daigo (1288-1339) a tenu 80 jours contre les forces de shogunat. Ce site de Funagami a par la suite été désigné site impérial temporaire par le gouvernement japonais. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)
C’est sur ce plateau volcanique, au pied du mont Senjô (616 mètres d’altitude), que l’armée de l’empereur Go-Daigo (1288-1339) a tenu 80 jours contre les forces de shogunat. Ce site de Funagami a par la suite été désigné site impérial temporaire par le gouvernement japonais. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)

Le pavillon Nageire-dô, qui fait partie du temple Sanbutsu-ji, date de la période Heian (794-1185). Cette structure accrochée à la falaise est connue comme le trésor national le plus dangereux d’accès au Japon. Le seul chemin pour y arriver est périlleux et demande des chaussures d’escalade. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)
Le pavillon Nageire-dô, qui fait partie du temple Sanbutsu-ji, date de la période Heian (794-1185). Cette structure accrochée à la falaise est connue comme le trésor national le plus dangereux d’accès au Japon. Le seul chemin pour y arriver est périlleux et demande des chaussures d’escalade. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)

À l’est du mont Daisen, les trois pics volcaniques de Kami-Hiruzen (1 202 mètres), Naka-Hiruzen (1 125 mètres) et Shimo-Hiruzen (1 100 mètres) constituent le mont Hiruzen. On peut admirer des troupeaux de vaches jersiaises dans les pâtures des hauts plateaux de Hiruzen, à 500-600 mètres d’altitude, et le site attire les visiteurs tout au long de l’année.

Tout comme Daisen, les flancs des monts Kenashi et Sanbe sont couverts de forêts de hêtres japonais. Du mont Kenashi, on peut admirer le vaste paysage du mont Daisen, des trois pics du mont Hiruzen, et même apercevoir la magnifique plage de Yumigahama, sur la côte de la mer du Japon. Les amateurs de sylvothérapie privilégient les forêts de hêtres japonais et grands cèdres du Japon, et les visiteurs viennent aussi en nombre admirer la floraison des violettes dent de chien katakuri qui bat son plein début mai.

Des vaches jersiaises broutent paisiblement dans les pâtures des hauts plateaux de Hiruzen. On peut voir les trois pics du mont Hiruzen au fond. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)
Des vaches jersiaises broutent paisiblement dans les pâtures des hauts plateaux de Hiruzen. On peut voir les trois pics du mont Hiruzen au fond. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)

Le « sentier de sylvothérapie Yurikago » se trouve au pied de la face sud du mont Kenashi, près du village de Shinjo, dans la préfecture d’Okayama. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)
Le « sentier de sylvothérapie Yurikago » se trouve au pied de la face sud du mont Kenashi, près du village de Shinjo, dans la préfecture d’Okayama. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)

Du lac de barrage volcanique d’Ukinuno, une belle vue sur le mont Sanbe. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)
Du lac de barrage volcanique d’Ukinuno, une belle vue sur le mont Sanbe. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)

Sur la côte nord de la péninsule de Shimane, le parc s’étend de Hinomisaki à l’ouest vers Kaka no Kugedo à l’est, et jusqu’à Jizô-zaki. Cette région est ancrée dans les légendes de la création du Japon et on y trouve des sanctuaires historiques comme par exemple le sanctuaire de Hinomisaki à Izumo, et le sanctuaire de Miho à Matsue, et tout particulièrement, le grand sanctuaire d’Izumo. On peut également admirer la côte rocheuse, ciselée par les vagues de la mer du Japon ainsi que le phare de Hinomisaki.

Le phare de Hinomisaki, à la pointe ouest de la péninsule de Shimane mesure 43,65 mètres, ce qui en fait le phare le plus haut du Japon. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)
Le phare de Hinomisaki, à la pointe ouest de la péninsule de Shimane mesure 43,65 mètres, ce qui en fait le phare le plus haut du Japon. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)

Le sanctuaire de Hinomisaki est divisé en deux parties. Ici, on voit l’entrée à Hishimizu-no-miya, dédié à la déesse du soleil Amaterasu. Ce sanctuaire a pour rôle de protéger le Japon pendant la nuit. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)
Le sanctuaire de Hinomisaki est divisé en deux parties. Ici, on voit l’entrée à Hishimizu-no-miya, dédié à la déesse du soleil Amaterasu. Ce sanctuaire a pour rôle de protéger le Japon pendant la nuit. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)

Une ouverture dans la falaise vue d’une des grottes marines de Kaka no Kukedo. D’après la légende, la divinité Sada-no-Ôkami y serait né. Ce lieu est inscrit dans les listes des plus beaux sites naturels et des monuments naturels du Japon. Les promenades en bateau pour admirer le lever du soleil sont très prisées. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)
Une ouverture dans la falaise vue d’une des grottes marines de Kaka no Kukedo. D’après la légende, la divinité Sada-no-Ôkami y serait né. Ce lieu est inscrit dans les listes des plus beaux sites naturels et des monuments naturels du Japon. Les promenades en bateau pour admirer le lever du soleil sont très prisées. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)

Le sanctuaire de Miho forme le centre du culte d’Ebisu au Japon, avec plus de 3 000 sites affiliés à travers le Japon. Les fidèles viennent prier pour des affaires prospères, une bonne pêche, et la protection en mer. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)
Le sanctuaire de Miho forme le centre du culte d’Ebisu au Japon, avec plus de 3 000 sites affiliés à travers le Japon. Les fidèles viennent prier pour des affaires prospères, une bonne pêche, et la protection en mer. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)

Situées entre 40 à 80 kilomètres au large de la péninsule de Shimane, les nombreuses îles de l’archipel d’Oki (plus de 180) sont divisées en deux parties, celle de Dôzen au sud-ouest, et celle de Dôgo, au nord-est. La plage de Jôdogaura, le littoral de Shirashima et Kuniga, et l’îlot de Rôsoku sont parmi les sites les plus pittoresques. On les appelle aussi « les îles fleuries » pour leur magnifique végétation, tout particulièrement les rhododendrons d’Oki. À 608 mètres, le mont Daimanji, sur l‘île d’Okinoshima, est le point le plus haut de l’archipel d’Oki et connu pour ses cèdres cryptomeria.

Le littoral de Shirashima, tout au nord de Dôgo fait partie des plus beaux sites naturels et des monuments naturels du Japon. De là, on peut admirer une vue panoramique d’îlots couverts de pins flottant dans les eaux bleues de la mer du Japon. (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)
Le littoral de Shirashima, tout au nord de Dôgo fait partie des plus beaux sites naturels et des monuments naturels du Japon. De là, on peut admirer une vue panoramique d’îlots couverts de pins flottant dans les eaux bleues de la mer du Japon. (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)

Le littoral de Kuniga, sur la partie ouest de Dôzen, rengorge de magnifiques falaise escarpées et de formations rocheuses comme, par exemple, le Tsûtenkyô (le pont vers les ciel), qu’on voit au centre de la photo. (Pixta)
Le littoral de Kuniga, sur la partie ouest de Dôzen, rengorge de magnifiques falaise escarpées et de formations rocheuses comme, par exemple, le Tsûtenkyô (le pont vers les ciel), qu’on voit au centre de la photo. (Pixta)

Le rhododendron d’Oki, emblème d’Okinoshima est en pleine floraison de fin avril à mi-mai. (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)
Le rhododendron d’Oki, emblème d’Okinoshima est en pleine floraison de fin avril à mi-mai. (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)

Le cryptomère « chichisugi » (nourrice) d’Iwakura, se trouve sur le contrefort sud du mont Daimanji. Vieux d’environ 800 ans, il mesure 30 mètres de haut et ses racines font 16 mètres de circonférence. (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)
Le cryptomère « chichisugi » (nourrice) d’Iwakura, se trouve sur le contrefort sud du mont Daimanji. Vieux d’environ 800 ans, il mesure 30 mètres de haut et ses racines font 16 mètres de circonférence. (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)

2/ Parc national d’Ashizuri-Uwakai (préfectures d’Ehime et de Kôchi)

  • Date de désignation en tant que parc national : 10 novembre 1972
  • Superficie : 11 345 hectares

Le phare d’Ashizuri se trouve près de la ville de Tosa-Shimizu, à la pointe sud de Shikoku. Les alentours du phare sont parsemés de camélias sauvages. (Avec l’aimable autorisation du bureau de tourisme et des congrès de Kôchi)
Le phare d’Ashizuri se trouve près de la ville de Tosa-Shimizu, à la pointe sud de Shikoku. Les alentours du phare sont parsemés de camélias sauvages. (Avec l’aimable autorisation du bureau de tourisme et des congrès de Kôchi)

Ce parc s’étend du cap Ashizuri, au sud-ouest de Shikoku, dans la préfecture de Kôchi, jusqu’au littoral de la mer d’Uwa, dans la préfecture d’Ehime. Créé en 1972, le parc est un amalgame du parc quasi-national d’Ashizuri, créé en 1955, et du littoral de la mer d’Uwa, ainsi que plusieurs parcs marins. Les gorges de Nametoko, dans la préfecture d’Ehime, et le mont Sasa sont situés dans l’arrière-pays.

Le littoral à l’est du cap Ashizuri est très accidenté avec ses falaises de 80 mètres de haut, Le courant marin chaud de Kuroshio favorise une végétation subtropicale comme les palmiers éventail chinois, les petites chênes asiatiques « Ubame » et les camélias. L’eau très claire permet d’admirer les récifs de corail et les poissons tropicaux multicolores, et les formations rocheuses escarpées de Tatsugushi, à 15 kilomètres à l’ouest du cap Ashizuri, ressemblent à des bambous. Cette région est un parc marin : il est possible de faire des excursions en bateau à fond transparent, au départ de Chihiromisaki ou Minokoshi, pour admirer les falaises du cap et les merveilles du monde sous-marin.

L’ouverture dans la falaise à Hakusan-Dômon, à 400 mètres à l’ouest du cap Ashizuri, prend la forme d’un cœur vu d ’un certain angle, ce qui en fait un lieu de charme pour les romantiques. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et des congrès de la préfecture de Kôchi)
L’ouverture dans la falaise à Hakusan-Dômon, à 400 mètres à l’ouest du cap Ashizuri, prend la forme d’un cœur vu d ’un certain angle, ce qui en fait un lieu de charme pour les romantiques. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et des congrès de la préfecture de Kôchi)

Les entailles dans les formations rocheuses insolites de Tatsugushi leur donne une apparence de bambou. (Pixta)
Les entailles dans les formations rocheuses insolites de Tatsugushi leur donne une apparence de bambou. (Pixta)

Un bateau d’excursion à fond transparent passe devant l’aquarium sous-marin d’Ashizuri. (Pixta)
Un bateau d’excursion à fond transparent passe devant l’aquarium sous-marin d’Ashizuri. (Pixta)

C’est à partir des bateaux d’excursion qu’on a les meilleures vues des formations rocheuses dentelées du littoral de Minokoshi. (Pixta)
C’est à partir des bateaux d’excursion qu’on a les meilleures vues des formations rocheuses dentelées du littoral de Minokoshi. (Pixta)

On peut de même admirer des caps et des falaises à Kanaezaki et Ôtsuki-chô, plus à l’ouest. Les formations rocheuses, avec des falaises de plus de 100 mètres de haut, au sud de la péninsule d’Ôtsuki, sont impressionnantes. Le long de la côte se trouve Kannon-Iwa, une formation rocheuse qui ressemble à une statue de la déesse Kannon.

Pour admirer le tout, des terrasses panoramiques sont parsemées le long du littoral.

La formation rocheuse de Kannon-iwa, qui fait 30 mètres de haut, se trouve à la pointe des falaise d’Ôdo. (Pixta)
La formation rocheuse de Kannon-iwa, qui fait 30 mètres de haut, se trouve à la pointe des falaise d’Ôdo. (Pixta)

L’île de Kashiwa se trouve tout au bout de la péninsule d’Ôtsuki, et Okinoshima se trouve à cinq kilomètres plus au large. Ces îles sont des destinations prisées par les amateurs de plein air, de plongée ou de pêche.

Un pont relie Kashiwa à la péninsule d’Ôtsuki. On aperçoit Okinoshima au loin. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et des congrès de la préfecture de Kôchi)
Un pont relie Kashiwa à la péninsule d’Ôtsuki. On aperçoit Okinoshima au loin. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et des congrès de la préfecture de Kôchi)

Cette photo de « bateaux suspendus sur l’eau » limpide de l’île de Kashiwa a attiré beaucoup d’attention sur les réseaux sociaux. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et des congrès de la préfecture de Kôchi)
Cette photo de « bateaux suspendus sur l’eau » limpide de l’île de Kashiwa a attiré beaucoup d’attention sur les réseaux sociaux. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et des congrès de la préfecture de Kôchi)

Les paysages sont très variés le long de la côte dentelée de la mer d’Uwa, avec ses îles de différentes tailles, et on y trouve de nombreuses variétés de corail mou. Les amateurs de plongée avec tube et marche sous l’eau affluent autour de l’île déserte de Kashima, avec ses cerfs sauvages et ses macaques.

La vue à partir du mirador de la mer d’Uwa, qui fait 110 mètres de haut, à Ainan, préfecture d’Ehime. (Pixta)
La vue à partir du mirador de la mer d’Uwa, qui fait 110 mètres de haut, à Ainan, préfecture d’Ehime. (Pixta)

Le coucher du soleil est magnifique à partir des falaises hautes de 100 mètres de Kômomisaki. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et produits régionaux de la préfecture d’Ehime)
Le coucher du soleil est magnifique à partir des falaises hautes de 100 mètres de Kômomisaki. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et produits régionaux de la préfecture d’Ehime)

L’île déserte de Kashima fait 1,5 kilomètre de circonférence. Vénérée dans le passé comme un lieu habité par les divinités, on y trouve plusieurs sanctuaires et autres sites historiques. Les visiteurs peuvent se baigner et faire de la plongée avec tube, et il est même possible d’y passer la nuit dans un camping ou une auberge. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et produits régionaux de la préfecture d’Ehime)
L’île déserte de Kashima fait 1,5 kilomètre de circonférence. Vénérée dans le passé comme un lieu habité par les divinités, on y trouve plusieurs sanctuaires et autres sites historiques. Les visiteurs peuvent se baigner et faire de la plongée avec tube, et il est même possible d’y passer la nuit dans un camping ou une auberge. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et produits régionaux de la préfecture d’Ehime)

Au parc maritime d’Uwa, on peut admirer des poissons tropicaux multicolores nageant autour du corail mou dans les « champs de fleurs de la mer ». (Avec l’aimable autorisation du ministère de l’Environnement)
Au parc maritime d’Uwa, on peut admirer des poissons tropicaux multicolores nageant autour du corail mou dans les « champs de fleurs de la mer ». (Avec l’aimable autorisation du ministère de l’Environnement)

Dans l’arrière-pays, on peut admirer le mont Sasa (1 065 mètres) et les gorges de Nametoko. Le mont Sasa, avec le sanctuaire de Sasayama près du sommet, est une montagne sacrée. Le site attire les alpinistes au printemps, à l’époque de la floraison des azalées akebono. À Nametoko, le spectacle des eaux limpides déferlant sur le granit lissé par l’érosion vaut le détour.

La vue du mont Sasa, avec les azalées akebono en fleur. (Pixta)
La vue du mont Sasa, avec les azalées akebono en fleur. (Pixta)

Les chutes de Yukiwa, larges de 20 mètres et longues de 300 mètres, déferlent sur la face rocheuse des gorges de Nametoko. Un chemin de randonnée de 12 kilomètres longe les gorges. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et produits régionaux de la préfecture d’Ehime)
Les chutes de Yukiwa, larges de 20 mètres et longues de 300 mètres, déferlent sur la face rocheuse des gorges de Nametoko. Un chemin de randonnée de 12 kilomètres longe les gorges. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme et produits régionaux de la préfecture d’Ehime)

3/ Parc national de la mer intérieure de Seto (11 préfectures dont Hiroshima, Okayama et Kagawa)

  • Date de désignation en tant que parc national : 16 mars 1934
  • Superficie : 66 934 hectares

La vue du mont Washû, à Kurashiki, sur le pont Seto Ôhashi au coucher du soleil. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)
La vue du mont Washû, à Kurashiki, sur le pont Seto Ôhashi au coucher du soleil. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)

Le plus grand des parcs nationaux du Japon, le parc national de la mer intérieure de Seto, ne contait que les préfectures de Hiroshima, Okayama et Kagawa au départ. Il a été agrandi par la suite et comprend maintenant 11 préfectures, d’Osaka et Wakayama à l’est, jusqu’à Ôita et Fukuoka à l’ouest. Si l’on compte la superficie de la mer, ce parc fait 900 000 hectares.

Parmi les lieux pittoresques de la région du Chûgoku se trouvent les îles Hinase et les pics de Ushimado, Kinkôzan, Ôjigatake et Washû (préf. Okayama), le port de Tomonoura, les monts Nori et Yasumi, ainsi que le sanctuaire de Miyajima (préf. Hiroshima), et plus à l’ouest, la ville et l’île de Suô-Ôshima, et le détroit de Kanmon (préf. Yamaguchi).

On appelle « la mer Egée du Japon » cette belle vue du jardin des oliviers de Ushimado. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)
On appelle « la mer Egée du Japon » cette belle vue du jardin des oliviers de Ushimado. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)

Le maître du film d’animation Miyazaki Hayao a séjourné dans le port historique de Tomonoura lors de la réalisation de Ponyo sur la falaise, ce qui explique l’attrait du lieu auprès des fans. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Hiroshima)
Le maître du film d’animation Miyazaki Hayao a séjourné dans le port historique de Tomonoura lors de la réalisation de Ponyo sur la falaise, ce qui explique l’attrait du lieu auprès des fans. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Hiroshima)

La vue du mont Misen, le sommet le plus élevé de Miyajima. Le chemin de randonnée est parsemé d’énormes rochers. (Pixta)
La vue du mont Misen, le sommet le plus élevé de Miyajima. Le chemin de randonnée est parsemé d’énormes rochers. (Pixta)

Sur l’île de Shikoku, on peut admirer le tourbillon de Naruto (préf. Tokushima), ainsi que l’île de Shôdoshima, les îles Naoshima, le mont Yashima et le plateau de Goshikidai (préf. Kagawa), et le cap de Sada et le détroit de Hôyo (préf. Ehime). Shimanami Kaidô, une route qui relie Onomichi (préf. Hiroshima), et Imabari (préf. Ehime), en passant d’île en île sur des ponts attire aussi beaucoup de visiteurs, surtout les amateurs de vélotourisme.

Les gorges de Kankakei sur l’île de Shôdoshima, sont connues pour leur somptueux feuillage d’automne. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Kagawa)
Les gorges de Kankakei sur l’île de Shôdoshima, sont connues pour leur somptueux feuillage d’automne. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Kagawa)

On peut admirer les nombreuses îles de la mer intérieure à partir de la terrasse panoramique du plateau de Goshikidai. (Pixta)
On peut admirer les nombreuses îles de la mer intérieure à partir de la terrasse panoramique du plateau de Goshikidai. (Pixta)

Le pont d’Innoshima fait partie des ponts sur le Shimanami Kaidô, un itinéraire à vélo très populaire. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)
Le pont d’Innoshima fait partie des ponts sur le Shimanami Kaidô, un itinéraire à vélo très populaire. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)

(Photo de titre : paysage automnal au mont Daisen. Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)

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