Les tatouages interdits dans les bains publics thermaux, jusqu’à quand ?

Accepter ou non les personnes tatouées dans les sources chaudes… Voici le dilemme auquel sont confrontés les hôtels et établissements thermaux de la ville de Beppu, dans la préfecture d’Ôita, au sud-ouest du Japon. Le tatouage véhicule en effet une image négative sur l’Archipel, souvent liée aux organisations mafieuses. Il est généralement interdit de pénétrer dans un bain public (sentô) ou dans une source chaude (onsen) si l’on en a un (exception faite pour les bains privés).

Dans l’établissement thermal « Oni-ishi no yu », à Beppu, un affichage indique que les tatouages sont interdits.

Pour l’instant, sur les 400 sources chaudes de Beppu, incluant 300 établissements thermaux, une centaine accepte les personnes tatouées. Mais la ville est à l’heure actuelle sous le feu des projecteurs, car elle héberge l’un des stades où se déroulent les matchs de la Coupe du monde 2019 de rugby. Par conséquent, avec le nombre important de visiteurs étrangers, ne faudrait-il pas continuer d’élargir l’autorisation des tatouages ? Selon l’Association des hôtels et établissements thermaux municipaux de Beppu, la clientèle japonaise y reste en majorité opposée. Mais avec l’arrivée des Jeux olympiques de Tokyo en 2020, cette question continue d’être mise à l’étude...

Un fasicule pour les touristes présente les établissements de Beppu acceptant ou interdisant les personnes tatouées.

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Voir également notre dossier sur l’histoire du tatouage au Japon.