Le président Joe Biden rencontre les familles des Japonais kidnappés par la Corée du Nord

Politique International

En visite officielle au Japon, le président Joe Biden a rencontré les familles des ressortissants japonais kidnappés par la Corée du Nord il y a une quarantaine d’années. Le dirigeant américain leur a signifié qu’il souhaitait trouver une issue le plus rapidement possible. « Je coopérerai », a-t-il dit.

Le président Joe Biden et Yokota Sakie (assise à gauche), le 23 mai
Le président Joe Biden et Yokota Sakie (assise à gauche), le 23 mai

Réunis dans la Maison des hôtes d’État, à Tokyo, onze membres des familles concernées ont fait part de leur tristesse et de leurs inquiétudes. Parmi eux, Yokota Sakie, la mère de Megumi, aujourd’hui âgée de 86 ans. Enlevée en novembre 1977 sur le chemin du collège à l’âge de 13 ans, Megumi fait partie de la liste officielle des 17 personnes kidnappées par le régime de Pyongyang entre le milieu des années 1970 et le début des années 1980. Au fil du temps, elle était devenue le symbole national dans la lutte pour retrouver leurs traces.

Cette série d’enlèvements avait pour objectif d’obtenir des passeports japonais, mais aussi d’apprendre la langue et la culture de l’Archipel afin de pouvoir y mener des missions d’espionnage.

Takuya, le jeune frère de Megumi, a évoqué devant Joe Biden la frustration d’avoir vu son père Shigeru mourir sans que ce dernier n’ait jamais pu revoir sa fille. « Je veux au moins pouvoir offrir cette chance à ma mère », s’est-il exprimé. (Voir également notre article : Retour sur les enlèvements de Japonais par la Corée du Nord)

Arrivé le 22 mai sur l’Archipel, le président Biden a rencontré l’empereur Naruhito le lendemain matin, puis le Premier ministre Kishida, avec qui il a tenu une conférence de presse riche en annonces. Le 24 mai, au dernier jour de son voyage, il organisera la réunion du Dialogue de sécurité quadrilatéral (QUAD), réunissant les États-Unis, le Japon, l’Inde et l’Australie.

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