Rejet de l’eau traitée de la centrale de Fukushima : le Japon accepte que la Chine et la Corée du Sud procèdent à des analyses

Environnement International

Le ministère de l’Environnement a fait savoir que le Japon acceptera que des experts chinois et sud-coréens collectent des échantillons d’eau de mer et de produits marins dans la zone où est actuellement déversée l’eau traitée de la centrale de Fukushima.

Cette opération conjointe sera menée à partir du 16 octobre pendant une semaine, et elle incluera également des spécialistes canadiens ainsi que des membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Le taux de concentration en tritium, une substance radioactive, sera analysé par des instituts de recherche au Japon, en Chine, en Corée du Sud et au Canada, et l’AIEA se chargera de compiler ces évaluations dans un an.

La Chine a imposé une interdiction de toutes les importations de produits maritimes venant du Japon depuis la fin août, créant de nouvelles tensions entre les deux pays et poussant le gouvernement nippon à sortir d’importantes sommes d’argent pour compenser les pertes économiques. La Chine est en effet la première destination des exportations des produits maritimes japonais, suivie de Hong-Kong. Lors d’une réunion annuelle de l’AIEA le mois dernier à Vienne, un représentant chinois avait sévèrement critiqué le Japon et parlé de « l’eau contaminée » de Fukushima.

(Voir également notre article : Rejet en mer de l’eau traitée de la centrale de Fukushima : qu’est-ce que le fameux tritium ?)

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