À la découverte des ingrédients de la cuisine japonaise
Répertoire de mets à base de l’igname « yamaimo »
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Yamakake
Intéressons-nous d’abord aux origines du nom de ce plat. Il est composé de deux termes : yama, qu’on retrouve dans yamaimo, et de kakeru, qui signifie « verser sur ». Ajoutez des morceaux de thon cru, vous en trouverez dans n’importe quel supermarché. Le plat n’en sera que meilleur.
Soba yamakake et udon yamakake, avec une généreuse cuillérée d’igname râpée ajoutée respectivement aux nouilles de sarrasin ou de froment, sont deux classiques de la cuisine japonaise.
Unatoro-don
Il s’agit d’une variante du yamakake, mais avec l’anguille (unagi) et le tororo étant les deux ingrédients principaux. Une spécialité nourrissante de la saison estivale à ne pas manquer.
Salade de yamaimo
Ici, le yamaimo cru coupé en morceaux est utilisé en guise de garniture soit dans une salade, soit pour des plats marinés. Le côté croquant et roboratif de l’igname donne au plat toute sa consistance.
Steak de yamaimo
Frit à la poêle, le yamaimo coupé en tranches prend une texture moelleuse. Les morceaux sont ensuite assaisonnés avec de la sauce soja puis saisis pour une saveur encore plus prononcée.
Isobe-age
Pour ce plat, qui se mange froid, le yamaimo râpé est enroulé dans une feuille d’algue (nori) puis frit quelques instants dans de l’huile. Il garde ainsi une texture délicieusement légère. L’igname doit être encore suffisamment collante pour pouvoir l’envelopper dans une feuille de nori. Il est donc recommandé d’utiliser des variétés telles que l’ichôimo ou encore le jinenjo.
Okonomiyaki à la mode du Kansai
Ajouter du yamaimo à une pâte d’okonomiyaki lui donne une texture plus moelleuse.
Jôyo manjû
Ces manjû sucrées cuites à la vapeur utilisent des yamaimo, le terme jôyo désignant des variétés d’igname à la texture particulièrement collante, telles que le yamatoimo et le tsukuneimo. Ajoutées à la pâte des manjû, elles donnent une texture fondante et moelleuse lors de la cuisson.
Et à goûter également : gyûtan teishoku avec mugitoro
Le gyûtan teishoku, un menu composé de langue de bœuf (gyûtan), s’accompagne toujours de mugitoro, du riz d’orge garni de tororo. Cette combinaison trouve son origine dans le restaurant Negishi, spécialisé dans le gyûtan. En 1981, lors de l’ouverture de cet établissement, le gyûtan était communément servi en tant que collation avec des boissons alcoolisées. Souhaitant que davantage de femmes consomment ce plat, le chef a eu l’idée de le servir avec une option plus saine en y ajoutant du riz d’orge et du tororo. Depuis, de nombreux autres restaurants ont eux aussi ajouté ce plat à leur carte.
(Texte de Ecraft. Photo de titre : Pixta)








