Près de 40 % des municipalités ne disposent pas de classes de japonais pour les résidents étrangers
Société Éducation Le japonais- English
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Une enquête du ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (MEXT) a révélé qu’à la date de novembre 2023, il y avait 737 municipalités japonaises, soit 38,9 % de toutes les autorités locales, qui ne proposaient encore aucun cours de japonais pour les résidents étrangers. Par rapport à l’année dernière, cela représente toutefois une amélioration de 5,2 points de pourcentage.
Au total, 141 309 résidents étrangers vivent dans des zones où aucun cours n’est dispensé. La préfecture de Tokyo compte le plus grand nombre de ces résidents, avec 21 039 personnes, soit 4,7 fois plus que pour l’année précédente (4 509). Avec un nombre élevé d’immigrés vivant également dans les préfectures d’Okinawa et de Hokkaidô, ces données montrent que certaines administrations locales peinent à répondre à l’augmentation des résidents étrangers en proposant des cours de langue japonaise.
Okinawa affiche le plus fort ratio de zones sans cours (85,4 %), suivie par Aomori (75 %) et Hokkaidô (69,7 %). La préfecture de Hyôgo, en revanche, comprend des cours de japonais dans chacune de ses municipalités.
Depuis l’assouplissement des restrictions d’entrée liées au Covid-19, le nombre d’étudiants en langue japonaise est en hausse. En 2023, il a atteint 263 170 personnes, retrouvant ainsi le niveau d’avant la pandémie. La majorité des étudiants sont originaires de Chine (avec 76 425 personnes, soit 29 %), suivis par le Népal (37 348, soit 14,2 %) et le Vietnam (33 971, soit 12,9 %).
L’enquête a été réalisée auprès de 8 300 autorités locales et universités à travers le pays. Le taux de réponse s’est élevé à 60,6 %.
(Photo de titre : Pixta)